
Elle me taquine et elle est assez contrariante en effet. Ce n'est pas en me connectant sur Internet, à mon blog, et, faisant face à l'écran blanc qu'elle va me venir comme ça, naturellement. Non! Ce serait trop beau, trop facile et trop bien fait! Ce n'est pas non plus, en préférant la feuille de papier, le crayon de bois ou le bic aux touches du clavier et à la chaleur du processeur que l'inspiration se manifestera à moi. Et malheureusement, ce n'est pas non plus en revêtant une tunique pour l'invoquer d'apparaître (le tout, une nuit de lune descendante, période ô combien fertile, d'après Rustica!) que ma feuille va se noircir ou que mes doigts vont courir sur le clavier comme un sprinteur voulant à tout prix atteindre la ligne d'arrivée le premier.
L'inspiration s'en va, revient puis s'en va à nouveau. Elle se traduit par des idées mises en mots. Puis des mots mises en phrases. Puis des phrases mises en paragraphes... Comme elle est joueuse, elle met en scène ce fil textuel quand je suis dans le bus, quand je fais la queue à une caisse, quand je jette un regard à une personne ou quand je marche tout simplement dans la rue. De cette façon, elle est sûre de me frustrer, car avant même de saisir carnet et crayon enfouis dans mon sac à main, elle m'échappe. M'énerve! Me laissant comme une conne avec des bribes de mots ne voulant plus dire grand chose, le tout sonnant relativement faux. L'inspiration est encore plus vilaine quand elle fait son cirque alors qu'elle sait pertinemment que je n'ai rien sur moi pour gribouiller. Alors là, fais-moi confiance, elle est plusse que loquace et riche en verbe. Pff! Elle ne sait durer que dans l'instant et que dans l'éphèmère. C'est dire si je peux compter sur elle et la fixer sur ton écran...
Quand l'inspiration me quitte, je ne sais pas où elle se rend. Je ne sais pas non plus pour combien de temps. Ni la date de son retour. Cela peut être deux jours comme deux semaines... Je me demande bien où elle va. Chez toi? Chez mon voisin? Chez la blogueuse qui publie plusieurs fois par jour (elle a d'ailleurs toute mon admiration!)? Parano comme je suis, je suis sûre que sa longue absence est un complot destiné à me faire couler, que mon concurrent me l'a volé pour pouvoir l'utiliser à sa guise pendant un certain temps. Pff! J'en suis sûre!
Bon, c'est pas tout mais ce n'est pas en râlant qu'elle va revenir. Donc, je vais attendre. Encore. Un peu. Faut être patiente avec l'inspiration!
L'inspiration s'en va, revient puis s'en va à nouveau. Elle se traduit par des idées mises en mots. Puis des mots mises en phrases. Puis des phrases mises en paragraphes... Comme elle est joueuse, elle met en scène ce fil textuel quand je suis dans le bus, quand je fais la queue à une caisse, quand je jette un regard à une personne ou quand je marche tout simplement dans la rue. De cette façon, elle est sûre de me frustrer, car avant même de saisir carnet et crayon enfouis dans mon sac à main, elle m'échappe. M'énerve! Me laissant comme une conne avec des bribes de mots ne voulant plus dire grand chose, le tout sonnant relativement faux. L'inspiration est encore plus vilaine quand elle fait son cirque alors qu'elle sait pertinemment que je n'ai rien sur moi pour gribouiller. Alors là, fais-moi confiance, elle est plusse que loquace et riche en verbe. Pff! Elle ne sait durer que dans l'instant et que dans l'éphèmère. C'est dire si je peux compter sur elle et la fixer sur ton écran...
Quand l'inspiration me quitte, je ne sais pas où elle se rend. Je ne sais pas non plus pour combien de temps. Ni la date de son retour. Cela peut être deux jours comme deux semaines... Je me demande bien où elle va. Chez toi? Chez mon voisin? Chez la blogueuse qui publie plusieurs fois par jour (elle a d'ailleurs toute mon admiration!)? Parano comme je suis, je suis sûre que sa longue absence est un complot destiné à me faire couler, que mon concurrent me l'a volé pour pouvoir l'utiliser à sa guise pendant un certain temps. Pff! J'en suis sûre!
Bon, c'est pas tout mais ce n'est pas en râlant qu'elle va revenir. Donc, je vais attendre. Encore. Un peu. Faut être patiente avec l'inspiration!
Il y a des fois où on a envie de braver l'inspiration et de se dire que ça va bien venir et pui pfff que nenni! Je la trouve souvent quand je rentre du travail, sur le chemin du retour... c'est pas vraiment le moment de prendre des notes et en plus il fait nuit... donc on se dit qu'on va retenir et là, c'est la mémoire qui joue des tours! Patience, patience, elle reviendra au bon moment.
RépondreSupprimerahhhh l'inspiration ... c'est une p*te des fois avec moi aussi !!!
RépondreSupprimerMoi je la trouve quand j'ai rien à dire, c'est étonnant!
RépondreSupprimerje me retrouve tellement! J'ai eu de la chance ces derniers temps mais je doute que ça dure éternellement (comment font ces bloggueuses qui écrivent quotidiennement à longueur d'années?)
RépondreSupprimeraaaahhh, quand la muse décide de prendre des vacances !!!!
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec toi! L'inspiration c'est vachement dur à la trouver, donc parfois je me "force" à écrire sinon je pourrai déserter mon blog pendant 1 mois... Et d'ailleurs je suis sûre que tu peux reconnaître mes billets ou je me suis "forcée" à écrire :)
RépondreSupprimerSinon l'endroit le plus improbable ou l'inspiration est survenue c'est dans mon lit, pendant que j'étais en train de somnoler, dis toi que je me suis réveillée et je me suis jeté sur mon crayon et calepin pour tout écrire... C'est grave docteur ? :p
En attendant le bus, en jetant un coup d'oeil dehors et en regrettant de ne pas avoir mon appareil photo avec moi, après une parole jetée en l'air par un proche... Je me suis vue noter des mots sur un ticket de tram, en caractère de moucheron, sur une feuille de PQ, dans ma main. Et des fois, en m'assoupissant, j'ai des idées géniales, oubliées au réveil... Et comme Touwity, je me "force" à meubler mon petit chez moi virtuel régulièrement. Paradoxalement, ce ne sont pas les billets les plus travaillés qui recueillent le plus de commentaires. Comme quoi...
RépondreSupprimer@ Caro: oui, avec l'inspiration qui nous joue des tours, il y a aussi la mémoire. Je n'y avais pas trop pensé à ça!
RépondreSupprimer@ Yoko: c'est clair!
@ Gazelle: je t'envie :-)
@ Julie: les blogueuses qui bloguent depuis plusieurs années et quotidiennement, j'aimerais bien avoir leurs secrets :-)
@ emanu124: un peu beaucoup trop de vacances en ce moment.
@ Touwity: forcée? Oh non, pour ma part, je ne me suis jamais forcée. Quoique, peut être un peu, alors! Très drôle ton anecdote sur ton inspiration au lit :-D
@ Med'celine: c'est qu'il ne doit pas voir beaucoup de place sur un ticket de tram :-D C'est vrai que parfois, sur certains articles sur lesquels on a passé du temps ou sur lesquels on est fières d'avoir pondu une telle oeuvre, eh ben, la réaction des visiteurs n'est pas vraiment à la hauteur de nos petites espérances. On ne sait jamais quel succès va avoir tel article. C'est le jeu!
Alors en ce moment, c'est la fête dans ma tête, mais il y a parfois des périodes où c'est le blanc total, impossible d'aligner deux phrases, voire même de trouver le sujet.
RépondreSupprimerY a pas de miracles ou de remèdes, je pense que c'est une période et qu'il faut patienter histoire que ça se calme et que cela passe.
Quelle est capricieuse cette inspiration, infidèle, prétentieuse, insaisissable. Et même des fois elle fait mine d'être inspirée et c'est là que tu te rends compte qu'elle se joue de toi. Mais je m'obstine, je la force, je suis sans pitié, presque despotique avec elle. A croire qu'elle a un côté maso car parfois j'arrive à l'apprivoiser...
RépondreSupprimerMais le jeu est aussi de notre côté: on écrit d'abord pour soi, égoistement; si ça plaît, c'est le petit bonus en plus! Je n'ai pas de déception parce que en définitive je n'attends rien de personne: je ne peux avoir que des bonnes surprises!
RépondreSupprimerD'où tous les petits carnets disposés partout, sac, bureau, manteau, voiture,...
RépondreSupprimeret ce n'est qu'en lâchant prise que dame inspiration daigne revenir nous visiter quand elle s'est enfuie avec une bonne idée.
@ Angie: je suis plutôt dans ma période écran blanc. J'espère que l'inspiration va revenir très vite!
RépondreSupprimer@ mamzellescarlett: parfois, je la force, mais le résultat ne me plaît pas. Alors, j'y reviens plus tard quand l'inspiration est revenue.
@ Med'celine: oui, je suis d'accord qu'on écrit pour soi mais je dois avouer que je ne suis pas restée insensible aux réactions que peut susciter un post. On s'habitue vite à ces petites choses là!
@ Dom: faut que j'investisse dans le carnet à inspirations ;-)
Je suis bien d'accord avec toi, l'inspiration ne vient jamais au bon moment.
RépondreSupprimerLa mienne vient souvent pendant que je conduis ou quand je cuisine .
Une fois devant mon écran, hop, elle a filé ... la vilaine!
Oui, on s'habitue, et on déprime les jours où les commentaires nous fuient...D'où l'intérêt de prendre de la distance, et de ne jamais oublier que le réel prime sur le virtuel... Attention à la poudre aux yeux!
RépondreSupprimer@ MissBrownie: à ce que je vois, elle joue le même tour à tout le monde.
RépondreSupprimer@ Med'celine: bien sûr :-)
ben dis donc, pour un billet sans inspiration, chapeau !
RépondreSupprimerTrès joli texte/
Merci Framboiseviolette!
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