Entre la côte et la ville, mon cœur balance. Et encore plus à cette période. Air étouffant urbain versus air doux et iodé. Errances et déambulations des touristes venant chercher un contact rapproché avec les roues de ma bagnole versus la désertification des transports en commun. Animations et effervescence versus fermetures des stores. De l'odeur de monoï additionnée à celle des gaufres, mon pif n'arrête pas d'être sollicité. La rumeur de la plage des après-midis ensoleillés et le ressac incessant parviennent jusqu'à mes fenêtres lorsque le sens du vent m'est favorable.
Au stand du bazar du marché, les moulins à vents multicolores étincellent au rythme changeant de l'air. Ils se font les compagnons des bouées rouges et bleues, des seaux et instruments de plage violets et oranges et des raquettes fluo. Tous attendent sagement emballés dans leur filet qu'une tête blonde vienne les chercher.
La chaleur de ma serviette restée au soleil réconforte mon corps rafraîchi par l'eau de mer. Je regarde celle de Doudou et je l'envie presque. Ma serviette date de l'époque où j'allais à la plage avec Ti'frangin et mon cousin Nass. Les traits du requin se sont estompés et les couleurs des poissons sont délavées. Allongée sur le ventre, je me laisse bercer par la mélodie des câbles brutalisant sans pitié les mâts pour ne pas tarder à plonger tête la première dans la somnolence. L'inquiétude de Doudou à propos de l'heure me sort par intermittence de ma torpeur.
Le soir venu, faut bien occuper le touriste esseulé en quête de distraction. Il y a les barres à shooters daïquiri-pêche qui glacent la langue mais réchauffent l'estomac, le Banyuls, institution de Beach City, victime de son succès situé rue de la soif. Dans un autre registre plus culturel, on mise sur le théâtre, le cirque et les arts mineurs, directement dans la rue pour distraire l'estivant.
Alors quand le futur chez soi tarde à se matérialiser et que les incertitudes se font pesantes, je pars chercher l'amie des marais, à bord de mon bolide. Les vitres sont baissées, un mince filet d'air en profite pour jouer avec quelques mèches de mes cheveux. Cela sent la marée. Le soleil s'apprête à se coucher. Je regarde les marais autour de moi. Un sentiment de bien-être m'envahit et m'apaise. Comme le disait Joel, c'est exactement l'endroit où je voulais être. Mais contrairement à lui, je ne suis pas accompagnée. Personne n'est assis sur le siège passager et encore moins Joel ou Andrew. Car je ne suis ni Clementine, ni Samantha mais juste ennA.
Au stand du bazar du marché, les moulins à vents multicolores étincellent au rythme changeant de l'air. Ils se font les compagnons des bouées rouges et bleues, des seaux et instruments de plage violets et oranges et des raquettes fluo. Tous attendent sagement emballés dans leur filet qu'une tête blonde vienne les chercher.
La chaleur de ma serviette restée au soleil réconforte mon corps rafraîchi par l'eau de mer. Je regarde celle de Doudou et je l'envie presque. Ma serviette date de l'époque où j'allais à la plage avec Ti'frangin et mon cousin Nass. Les traits du requin se sont estompés et les couleurs des poissons sont délavées. Allongée sur le ventre, je me laisse bercer par la mélodie des câbles brutalisant sans pitié les mâts pour ne pas tarder à plonger tête la première dans la somnolence. L'inquiétude de Doudou à propos de l'heure me sort par intermittence de ma torpeur.
Le soir venu, faut bien occuper le touriste esseulé en quête de distraction. Il y a les barres à shooters daïquiri-pêche qui glacent la langue mais réchauffent l'estomac, le Banyuls, institution de Beach City, victime de son succès situé rue de la soif. Dans un autre registre plus culturel, on mise sur le théâtre, le cirque et les arts mineurs, directement dans la rue pour distraire l'estivant.
Alors quand le futur chez soi tarde à se matérialiser et que les incertitudes se font pesantes, je pars chercher l'amie des marais, à bord de mon bolide. Les vitres sont baissées, un mince filet d'air en profite pour jouer avec quelques mèches de mes cheveux. Cela sent la marée. Le soleil s'apprête à se coucher. Je regarde les marais autour de moi. Un sentiment de bien-être m'envahit et m'apaise. Comme le disait Joel, c'est exactement l'endroit où je voulais être. Mais contrairement à lui, je ne suis pas accompagnée. Personne n'est assis sur le siège passager et encore moins Joel ou Andrew. Car je ne suis ni Clementine, ni Samantha mais juste ennA.
Avec tes quelques lignes, plouf je suis partie de mon bureau pour plonger tête la première dans les vagues des plages de l'Atlantique
RépondreSupprimerC'est un peu triste et nostalgique, non ?;)
RépondreSupprimerJe n'ai hélas pas le choix, ni de la côte, ni de la ville. Je crois que j'aurais pris l'océan, largement.
On va t'appeler la dame de la côte !
RépondreSupprimer@ Marine: bienvenue et merci pour ton commentaire. On s'y croirait, hein?!
RépondreSupprimer@ Kahlan: Triste et nostalgique, oui, totalement.
@ Manu: parce que je le vaux bien :-D
Côte ou ville, l'essentiel est de se sentir bien là ou on décide de poser ses valises et surtout bien entouré !
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