Je suis peut-être éclectique pour des tas de choses mais pas vraiment en ce qui concerne la musique. Je n'aime qu'une seule sorte et n'en tolère qu'une autre sorte. J'aime le beat qui martèle, la ligne de basse qui gronde, l'acid qui claque et vrille les tympans. Je suis plus sensible à l'instrumental et à la mélodie qu'aux paroles.
En clair, j'aime la techno pour faire choc ou l'électro pour faire chic. Les mots sont assez connotés. Je dis techno et l'on pensera plus ou moins à de la musique de bourrins sous ecsta dans une cave sombre et humide. Je dis électro et l'on songera à une musique illustrant un vernissage autour d'un buffet en compagnie de gens comme il faut. Mes oreilles et mon coeur sont friands de productions françaises et allemandes.
Je cultive ce goût musical depuis l'âge de 14 ans. A un âge où je commençais à écouter la radio le soir. Très tard. Une programmation musicale bienfaisante pour mes oreilles côtoyait les sujets salaces habituels des radios libres. Je peux dire que la majeure partie de ma culture musicale s'est bâtie autour d'un animateur de radio. Je buvais ses paroles et inscrivait chaque référence dans un petit carnet. J'avais 14 ans. C'était il y a 10 ans.
Un goût musical qui m'a tenu un peu à l'écart car je n'ai pas pu le partager pendant longtemps. C'est comme si je n'assumais pas en quelque sorte. Une lycéenne qui n'écoutait que de la techno, j'en ai personnellement jamais rencontré. Je me contentais de collectionner les découvertes et physiquement les albums en attendant avec impatience le jour où j'irai voir mes artistes préférés jouer. J'ai lu aussi quelques ouvrages de référence qui m'ont permis de comprendre un peu mieux l'environnement social et économique de cette musique. Et me suis abonnée pendant un temps à la presse spécialisée. Eh ouais, quand je trouve quelque chose qui me plaît, je me documente à fond. Peut-être une déformation professionnelle.
Mon tout premier concert ne date que de quatre ans.
J'avais entretemps grandi un peu, changé de ville et je fréquentais quelques amies qui avaient accepté de m'accompagner à un festival sur Reudied (en banlieue sud de Naoned. Suffit de prendre la sortie 52b.) Arrivées vers 20h, on n'en est sorties que vers 3h du matin. Pour moi, cela avait été un choc, j'avais pu apprécier la musique autrement qu'à travers un CD tournant sur une chaîne hifi. Comprendre le sens de live. Je suis devenue fascinée par le pouvoir que pouvait posséder un-e dj lors d'une soirée. Cela avait été un enchantement et ce l'est toujours d'ailleurs. Aujourd'hui le charme opère encore car chaque live est différent. Et c'est ça qui est bon! De plus, depuis quelques années, les live et les festivals font de plus en plus appel aux effets visuels pour créer des ambiances. Comme si le public ne venait plus juste pour la musique mais pour le spectaculaire. Ceci dit, c'est plutôt une bonne tendance.
Je déplore juste que la techno reste un milieu très masculin. Le dernier festival auquel j'ai assisté, la programmation était à 100% XY. Il y avait de très bonnes têtes d'affiches mais pas l'ombre d'une dj. Elles sont tellements rares que dès que j'entends le nom d'une fille quelque part, je cours en savoir plus.
Avec une garde-robe passe-partout et mon allure de gamine, qui pourrait croire que j'écoute de la techno? Personne, sauf toi maintenant!
En clair, j'aime la techno pour faire choc ou l'électro pour faire chic. Les mots sont assez connotés. Je dis techno et l'on pensera plus ou moins à de la musique de bourrins sous ecsta dans une cave sombre et humide. Je dis électro et l'on songera à une musique illustrant un vernissage autour d'un buffet en compagnie de gens comme il faut. Mes oreilles et mon coeur sont friands de productions françaises et allemandes.
Je cultive ce goût musical depuis l'âge de 14 ans. A un âge où je commençais à écouter la radio le soir. Très tard. Une programmation musicale bienfaisante pour mes oreilles côtoyait les sujets salaces habituels des radios libres. Je peux dire que la majeure partie de ma culture musicale s'est bâtie autour d'un animateur de radio. Je buvais ses paroles et inscrivait chaque référence dans un petit carnet. J'avais 14 ans. C'était il y a 10 ans.
Un goût musical qui m'a tenu un peu à l'écart car je n'ai pas pu le partager pendant longtemps. C'est comme si je n'assumais pas en quelque sorte. Une lycéenne qui n'écoutait que de la techno, j'en ai personnellement jamais rencontré. Je me contentais de collectionner les découvertes et physiquement les albums en attendant avec impatience le jour où j'irai voir mes artistes préférés jouer. J'ai lu aussi quelques ouvrages de référence qui m'ont permis de comprendre un peu mieux l'environnement social et économique de cette musique. Et me suis abonnée pendant un temps à la presse spécialisée. Eh ouais, quand je trouve quelque chose qui me plaît, je me documente à fond. Peut-être une déformation professionnelle.
J'avais entretemps grandi un peu, changé de ville et je fréquentais quelques amies qui avaient accepté de m'accompagner à un festival sur Reudied (en banlieue sud de Naoned. Suffit de prendre la sortie 52b.) Arrivées vers 20h, on n'en est sorties que vers 3h du matin. Pour moi, cela avait été un choc, j'avais pu apprécier la musique autrement qu'à travers un CD tournant sur une chaîne hifi. Comprendre le sens de live. Je suis devenue fascinée par le pouvoir que pouvait posséder un-e dj lors d'une soirée. Cela avait été un enchantement et ce l'est toujours d'ailleurs. Aujourd'hui le charme opère encore car chaque live est différent. Et c'est ça qui est bon! De plus, depuis quelques années, les live et les festivals font de plus en plus appel aux effets visuels pour créer des ambiances. Comme si le public ne venait plus juste pour la musique mais pour le spectaculaire. Ceci dit, c'est plutôt une bonne tendance.
Je déplore juste que la techno reste un milieu très masculin. Le dernier festival auquel j'ai assisté, la programmation était à 100% XY. Il y avait de très bonnes têtes d'affiches mais pas l'ombre d'une dj. Elles sont tellements rares que dès que j'entends le nom d'une fille quelque part, je cours en savoir plus.
oh la vilaine!!!!!! moi je savais tu es allée à scopitone ^^ bisous ps: i got the job!!
RépondreSupprimerSie je ne pouvais écouter que ça aussi à la maison, mais il faut savoir faire des concessions...
RépondreSupprimerJe te conseille d'aller sur awdio (awdio.com), il y a de trés bonnes choses comme notamment sur la boutique electro kitchen et (mais plus pour longtemps) le club Delano. de la trés bonne House.
C'est vrai que tu caches bien ton jeu !
RépondreSupprimerJ'ai pu aussi apprécier le pouvoir des DJ et la totale fusion qui s'opère avec la salle, mais jamais vu de femme. Je sais ce qu'il me reste à faire.
J'aime aussi la techno, personne ne le devine (je cache bien mon jeu)
RépondreSupprimerOn est pareilles :)
Moi aussi j'en écoute beaucoup, de part de mon domaine de boulot d'ailleurs :p
RépondreSupprimerMince alors! Moi qui croyais que tu te noyais dans du Schuman ou du Chopin! La techno, je ne connais pas trop, juste que ça esquinte un peu les tympans quand c'est dosé trop fort...
RépondreSupprimerA très bientôt!
salut la miss!!
RépondreSupprimerje t'envoies ce message concernant ton premier post..
non tu n'es pas seule!!
moi aussiiiiiiii!
je disais à mon copain l'autre jour: personne ne m'attends nulle part,il n'y a pas de place pour moi sur le marché du travail sniff.
alors je suis triste en ce moment, je ne sais même pas quoi faire de ma vie...
si tu veux que l'on en parle en MP, n'hésite pas,en tous les cas...moi;ça me ferait du bien!
Lucie.(on a été au resto chinois ensemble avec 2 autres copines hé hé)
@ July: oui, je pense que tu t'en doutais quand je t'ai dit que j'allais à Scopitone :-). J'espère que ton premier jour s'est bien passé.
RépondreSupprimer@ Denis: je ne connaissais pas tes liens. Donc merci.
@ mamzellescarlett: j'ai déjà vu des Djs-femmes jouer. Et elles se débrouillent très bien :-) Ravie de te revoir par ici.
@ Touwity: nan?! toi aussi? en effet, qui l'eût cru? ;-)
@ Gazelle: j'aimerai trop assister à tes cours!
@ Med'celine: et toi je devine que tu préfères la musique classique. A la semaine prochaine!
@ Lucie: bah alors, que t'arrive-t-il? Faut pas déprimer comme ça (en même temps, je suis super bien placée pour te dire ça). Je t'envoie un mail. On se voit la semaine prochaine, hein?