J'ai vécu un véritable cauchemar pendant mes années lycée. Non, pas le lycée, en lui-même, il était spacieux et bien aéré. Non, pas le self, même si ce n'était pas de la cuisine à la Lignac (eh, je rigole!) et qu'on ne pouvait pas prendre à la fois une entrée, un plat et un dessert: c'était deux trucs maxi. Non pas cette prof de physique-chimie au look vieille fille au possible qui aimait tant chasser ses crottes de nez pour en faire de jolies boulettes. Non, pour te resituer, mon cauchemar avait lieu hors du lycée quand je voyais mes soi-disant copines. Je dis soi-disant car je n'en vois plus aucune depuis et je crois que c'est bon pour ma santé mentale.
Enfin, bref...
Cela se vaut pour les garçons, s'il y a du mâle ici... Mais t'es-tu retrouvé-e un jour au sein d'un groupe de personnes tout en ne partageant pas un centre d'intérêt (grandissant)? Moi, oui, je peux témoigner.
Au début, tu vois rien. Aveuglée par le lien plus ou moins fort qui t'unit à elles. Tu te retrouves chaque après-midi à faire toujours les mêmes choses mais tu ne t'en rends pas compte car tu aimes bien voir ces personnes.
Pour mon cas, il s'agissait de visionner à l'infini des films comme Grease, Footloose, Moulin-Rouge et de repasser en boucle les BO de ces films en chantant dessus, de revivre l'histoire passionnée entre Satine et Christian et d'imiter les chorégraphies de Newton-John et de Travolta. Tout cela durait tout l'après-midi. Au début, j'y prêtais attention. J'ai toujours été curieuse comme fille, moi. Ecoutant attentivement les: "ennA, tu vas adorer Moulin-Rouge! parce qu'Ewan McGregor est trop beau! et que l'histoire est vraiment bouleversante!" ou encore les:" oh! regarde, c'est mon passage préféré!" ou "oh! écoute, c'est mon morceau préféré!". On finissait par se voir que pour parler de ces films. Et puis l'ennui naît au détour d'une chanson passée maintes et maintes fois, d'un générique de début de film vu et rerevu et au détour d'une conversation passionnée sur la chorégraphie de Roxanne. Je n'étais pas spécialement une flèche à cette époque et je pensais naïvement que tout cet engouement pour les films musicaux leur passerait et qu'on pourrait retourner à nos sujets favoris de gamines de 15 ans. J'ai persisté et continué à les voir puis un jour, je me suis rendue compte que l'on avait changé radicalement et que nos centres d'intérêts n'étaient plus les mêmes. Les vives affinités s'étaient transformées en profonds désaccords. Les films musicaux me parlaient autant qu'un cours de mathématiques sur les fonctions affines. Je les ai donc laissée là à leurs rêveries romantiques et à leurs histoires réinventées et je m'en suis retournée aux miennes.
Cela se vaut pour les garçons, s'il y a du mâle ici... Mais t'es-tu retrouvé-e un jour au sein d'un groupe de personnes tout en ne partageant pas un centre d'intérêt (grandissant)? Moi, oui, je peux témoigner.
Au début, tu vois rien. Aveuglée par le lien plus ou moins fort qui t'unit à elles. Tu te retrouves chaque après-midi à faire toujours les mêmes choses mais tu ne t'en rends pas compte car tu aimes bien voir ces personnes.
Pour mon cas, il s'agissait de visionner à l'infini des films comme Grease, Footloose, Moulin-Rouge et de repasser en boucle les BO de ces films en chantant dessus, de revivre l'histoire passionnée entre Satine et Christian et d'imiter les chorégraphies de Newton-John et de Travolta. Tout cela durait tout l'après-midi. Au début, j'y prêtais attention. J'ai toujours été curieuse comme fille, moi. Ecoutant attentivement les: "ennA, tu vas adorer Moulin-Rouge! parce qu'Ewan McGregor est trop beau! et que l'histoire est vraiment bouleversante!" ou encore les:" oh! regarde, c'est mon passage préféré!" ou "oh! écoute, c'est mon morceau préféré!". On finissait par se voir que pour parler de ces films. Et puis l'ennui naît au détour d'une chanson passée maintes et maintes fois, d'un générique de début de film vu et rerevu et au détour d'une conversation passionnée sur la chorégraphie de Roxanne. Je n'étais pas spécialement une flèche à cette époque et je pensais naïvement que tout cet engouement pour les films musicaux leur passerait et qu'on pourrait retourner à nos sujets favoris de gamines de 15 ans. J'ai persisté et continué à les voir puis un jour, je me suis rendue compte que l'on avait changé radicalement et que nos centres d'intérêts n'étaient plus les mêmes. Les vives affinités s'étaient transformées en profonds désaccords. Les films musicaux me parlaient autant qu'un cours de mathématiques sur les fonctions affines. Je les ai donc laissée là à leurs rêveries romantiques et à leurs histoires réinventées et je m'en suis retournée aux miennes.
Il faut tenter le site : "les copains d'avant", mais est-ce que tu veux vraiment savoir ce qu'ils sont devenus...
RépondreSupprimerIdem pour moi. Je n'ai aucun contact avec les anciens du lycée et franchement je n'ai pas trop envie de savoir ce que tout ce petit monde est devenu.
RépondreSupprimerDe toute façon, les ami-es se comptent sur les doigts d'une main pour toute une vie donc ça explique qu'on ne garde pas contact avec tout le monde.
:-D
RépondreSupprimerC'est marrant parce qu'à 15 ans , je n'étais pas du tout comme ça , mais en ce moment je soûle un peu tout le monde avec la saga fascination...
Enfin Moulin Rouge, bien que je ne trouve pas Ewan McGregor sexy, ni beau, j'adore, surtout la BO !
Moi j'ai juste gardé contact avec quelques copines de terminale, pour le lycée.
RépondreSupprimerElles sont soient mariées, soit elles ont des gosses 0_0
j'aimerai bien aussi revoir certaines personnes du lycée, juste par curiosité pour savoir ce qu'elles sont devenues...
RépondreSupprimerPar contre, j'ai gardé contact avec un ami avec qui j'étais au CE1, ça nous rajeunit pas tout ça ;-)
moi non plus, je ne revois aucune des amies du lycée et comme toi je n'en ai pas envie. De toute façon, je parie qu'elles sont mariées et mamans... Et à vrai dire, je n'ai jamais rencontré des copines qui soient vraiment proches de moi, même celles de maintenant ;) c'est pas triste, c'est comme ça c'est tout. Mes goûts et loisirs doivent être trop spéciaux (pourtant cinéphilie et sériephilie c'est pas non plus trop hors du commun mais bon...). Ton billet est super bien écrit et c'est le genre de choses dont je ne peux parler sur mon blog, donc merci d'avoir ouvert ce débat. Bonnes fêtes à toi !
RépondreSupprimerj'ai oublié de dire, j'adore le dessin qui illustre ton billet ;)
RépondreSupprimerBoh, ça arrive à tout le monde de se tromper de copines, ça fait partie de la vie...
RépondreSupprimerJe comprends pourquoi Moulin Rouge te sors par les trous de nez...
moi j'ai gardé pas mal de bonnes copines du collège-lycée. J'en ai perdu d'autres mais le ratio est plutôt bon !
RépondreSupprimer@ mamzellescarlett: je suis inscrite sur ce site mais cela n'a jamais rien donné de très concluant!
RépondreSupprimer@ Alice: je n'ai plus aucun contact avec les gens de mon lycée et comme toi, je n'ai pas envie de les revoir lors d'un éventuel pot d'anciens. Et mes vrais amis, je les compte sur les doigts d'une seule main.
@ MissBrownie: ah non, Ewan McGregor, je ne vois pas ce qu'elles lui trouvaient. C'est resté un mystère pour moi ;-)
@ Gazelle: ouais, bien installée, quoi! Un boulot, un copain, un/des enfant(s), je ne les envierais pas plus que ça...
@ Léna: depuis le CE1? Ah, ça a l'air d'être une amitié solide. Ma plus vieille amitié date du collège. Il y a eu des hauts et des bas mais aujourd'hui on est toujours en contact.
@ Caro: il suffit juste d'un peu de hasard et de persévérance pour faire durer une amitié. Mais il faut que ce soit réciproque et si d'un côté, il n'y a pas de réponse, il faut laisser tomber. Je parle pour ma propre expérience, hein! Ce n'est pas comme si tu aimais la musique médiévale ou encore si tu vouais un culte à la charentaise :-D Le cinéma et les séries, c'est plutôt courant, on va dire! Et merci pour le compliment!
@ emanu124: on va dire que la période du lycée est particulièrement riche en déceptions amicales.
@ Marinette: j'ai récupéré d'autres amies à la fac. Mais bon, il faut voir sur du long terme, c'est plus révélateur.
Je n'ai que 2 copines qu'il me reste du lycée. Comme pour Gazelle, elles sont toutes les deux mariées avec un enfant, et un boulot bien stable qui rapporte ce qu'il faut. Mon opposé quoi. Le fait d'être partie à l'autre bout du monde marche bien, je les vois tous les 2 ans, quand je rentre en France, on papote quelques heures autour d'un repas. Je me rend compte que je n'ai décidément plus rien en commun avec elles, et je retourne dans mon autre bout du monde, ça me convient très bien.
RépondreSupprimerMes vraies copines de quand j'étais jeune (genre je suis très vieille maintenant), c'est une autre histoire, on a dansé ensemble pendant une vingtaine d'années, c'est un autre lien que celui du lycée. On n'a pas forcément les mêmes goûts, ni les même histoires. On a grandi avec des bandes de copains différents, des délires différents chacune de notre côté, mais on a la danse en commun qui nous a pris à toutes des heures entières de notre adolescence et qui fait qu'au final on se connait sur le bout des doigts. On était chacune l'échappatoire des autres quand elles en avaient marre de la bande de copine. Et c'est ça qui fait que ça marche...
C'est vrai qu'autant de distance, ça ne pardonne pas toujours au niveau des amitiés.
RépondreSupprimerMais par contre, le lien qui t'unit à tes copines de danse a l'air d'être plus solide. Et tant mieux!