Depuis que j'écris ici, à quelques exceptions près, j'utilise ma propre géographie. Une géographie que je réinvente à loisir, fantaisiste et bretonnante. En effet, je ne veux pas être reconnue et par conséquent, je donne des sobriquets aux villes qui m'entourent, et même aux villes connues par tout le monde comme la capitale où j'y ai mis les pieds une fois... Lutèce, évidemment! Ah? On vient de me dire que nous sommes en 2010 ap J.C. et non en 54 av J.C.
Je trouve qu'avec les noms géographiques, on a vite fait de me retrouver, étant donné que j'habite dans une ville de 10 000 habitants. Je crois que c'est même déjà fait car dans mes requêtes mots-clés, j'ai retrouvé plusieurs fois mon pseudo suivi du véritable nom de mon lieu de villégiature.
Je trouve qu'avec les noms géographiques, on a vite fait de me retrouver, étant donné que j'habite dans une ville de 10 000 habitants. Je crois que c'est même déjà fait car dans mes requêtes mots-clés, j'ai retrouvé plusieurs fois mon pseudo suivi du véritable nom de mon lieu de villégiature.
J'ai des sueurs froides. Mais je gère.
Attention, la phrase qui suit est une information dont tu te fous pas mal mais que j'avais très envie de caser dans mon billet:
(La géographie était une matière que j'aimais bien à l'école. Elle me rappelle les cartes coloriées avec soin et application et légendées avec perfectionnisme.)
J'aimerai bien tracer mon parcours géographique, à ma manière. Sans te barber. Si tu es d'accord. Ou pas. Car c'est pareil.
Attention, la phrase qui suit est une information dont tu te fous pas mal mais que j'avais très envie de caser dans mon billet:
(La géographie était une matière que j'aimais bien à l'école. Elle me rappelle les cartes coloriées avec soin et application et légendées avec perfectionnisme.)
J'aimerai bien tracer mon parcours géographique, à ma manière. Sans te barber. Si tu es d'accord. Ou pas. Car c'est pareil.
Je suis née à CocoVille de tuteurs originaires de CocoVille. Du côté de mon paternel, mes aïeux ont émigré de Sant-Nikolaz-Ar-Pelem, charmant bled paumé de Petite-Bretagne où ne subsiste aujourd'hui plus qu'un calvaire, un cimetière et une chapelle en ruine.
Mes auteurs ont grandi puis se sont aimés à CocoVille. Comme leurs ascendants, ils ont décidé de s'expatrier à 12 km de là, à Beach City afin de s'établir durablement. Ils y vivent toujours et ne réalisent pas la chance qu'ils ont de travailler à 300 mètres de leur domicile.
J'ai fait ma maternelle sur CocoVille où le midi, j'allais manger chez mes ascendants chacun leur tour. Me restent de ces années-là, le dégoût pour le gratin des endives au jambon, une salopette violette et des puzzles. C'est un peu en vrac dit comme ça mais ça l'est également dans ma tête.
J'ai continué ma scolarité sur Beach City jusqu'à la troisième. Et je suis revenu sur CocoVille effectuer mes dernières années pré-bac car il n'y a pas de lycée à Beach City. Je te rappelle qu'il y a juste la mer.
Après le bac, ma logique d'aventurière aurait pu m'amener sur Naoned. Mais non. J'ai vraiment voulu couper les ponts et j'ai poussé le trajet un peu plus loin jusqu'à la capitale de l'Anjou pour y trouver la douceur qui la caractérise si bien. N'est-ce pas Joachim? Même si j'ai mis quelques temps à m'adapter à une ville aux grands boulevards, j'y ai vécu de superbes années. Ansker m'a apporté des nuits blanches, des fous rires, des fantaisies, des amitiés, des amours et de l'indépendance.
Au moment où je suis retournée vivre chez mes tuteurs, j'ai fait de fréquentes escapades sur Lugdunum car j'aimais les histoires simples. Lugdunum m'a fait très peur au début car par rapport à Ansker, l'échelle n'est pas la même. Rien a voir. Mais je suis parvenue à connaître cette ville pour ne plus jamais y revenir, il y a quelques mois. J'ai trouvé du travail, d'abord sur CocoVille, en plein dans le port et au sein d'une structure qui m'a donné un nouveau regard sur cette ville si laide, au bord de l'asphyxie économique et industrielle. Puis sur Naoned. Je commence sérieusement à m'attacher et c'est emmerdant! Je ne suis plus attirée par d'autres coins de France comme je l'étais quand j'étais étudiante. Personne ne m'attend à Lutèce, Massalia, la capitale de Flandre ou Strosburi. Je ne veux plus quitter mon ici rassurant. Même si j'ai toujours vécu parmi les mêmes paysages, j'ai l'impression d'avoir retrouvé un cocon temporaire et instable mais un cocon malgré tout. Aujourd'hui, en plus du coeur, je souhaite avoir la tête et les pieds bien ancrés à l'Ouest.
J'aime bien ta façon de parler géographie, c'est assez intrigant car du coup on a envie de savoir ou est-ce ?
RépondreSupprimerCharmants tous ces sobriquets, j'adore ;)
RépondreSupprimerRaaaaah, ça peut te paraître bizarre qu'on cherche où c'est mais c'est très intriguant !
RépondreSupprimerD'autant plus que je connais bien le coin ^^
CocoVille est donc une ville portuaire moche de 10 000 habitants, à 12km d'une ville cotière sans lycée ... hummm ... on se rapproche, on se rapproche :P
Hannn, les gens, je n'ai pas fait ce billet pour que vous trouviez où je réside. Il n'y a pas de jeu ni de bonbons à gagner :-D
RépondreSupprimerC'est Beach City qui fait 10 000 habitants. CocoVille est un peu plus grand.
Juste un petit bonjour en passant, d'une amie nantaise de Dom (et Nantes, tu connais, si j'ai bien suivi ton billet...)
RépondreSupprimerBonne journée. Cordialement
Même si je cherche du travail dans toute la france, même à Lugdunum qui n'est pas trop loin de chez moi (du moins relativement) cette ville m'effraye et ne me fait pas trop envie, je dois dire !
RépondreSupprimerTrès bonne idée,ton billet ! Moi aussi, j'essaye de ne pas trop en dire, sur mon blog, et j'ai même interdit l'emploi du nom de mon village dans les commentaires, au cas où quelqu'un m'aurait reconnu et voudrait cracher un peu trop de venin...ça irait directement dans le SPAM. On est parano ou on ne l'est pas...;)
Héhé ! Le pire ? C'est que tu m'as dit où t'habitais... mais j'ai oublié !! Et puis j'ai pas forcément envie de chercher :) En tout cas, j'aime bien ces jolis noms que tu donnes, ça donne envie de se replonger dans la vieille géographie française...
RépondreSupprimerc'est vrai qu'avec ce billet, on a envie de savoir d'où tu viens...T'aimes pas Lugdunum ? je dis ça comme ça, pas du tout parce que j'en suis originaire, hein... (au moins, avec un million d'habitants, on a moins de chance de m'y retrouver !)
RépondreSupprimerElle est passée par ici, elle repassera par là.....
RépondreSupprimerEt bien moi, chère Enna, j'ai beaucoup aimé cette petite balade géographique à tes côtés.
RépondreSupprimer:)
C'était simple, mais beau à lire.
:)
@ Cat: coucou et bienvenue ici :-)
RépondreSupprimer@ Kahlan: mieux vaut être prudent-e, oui!
@ JS: comment ça, tu as oublié??? :-D merci de jouer le jeu, en tout cas ;-)
@ Papillote: Lugdunum, j'ai un sentiment mitigé sur cette ville.
@ Manu: elle court, elle court... ;-)
@ Mélanie Melon: merci Mélanie :-)