14 février 2010

Dédicace

Précédemment


J'aurai pu lui dire que j'étais ravie de le rencontrer.
J'aurai pu lui dire que j'avais lu tous ses livres, au chaud dans ma bibliothèque.
J'aurai pu lui dire que je tenais un blog.
J'aurai pu lui dire que j'avais écrit un billet sur son dernier livre sur mon blog et que si cela l'intéressait, je pouvais lui donner l'adresse.
Mais non, rien de tout ça.

Je suis restée, stoïque, la voix chevrotante, un sourire marqué sur les lèvres. Il m'a demandé que veux-tu que je t'écrive. Je lui ai répondu ce que vous voulez. Alors, il a tracé quelques mots sur la première page. Je l'ai attendu. Il m'a jeté un coup d'oeil en me disant: "ne regarde pas ce que j'écris, vilaine!". Il a refermé mon exemplaire et me l'a tendu. Je l'ai remercié et lui ai souhaité une bonne continuation. Il m'a répondu par un sourire et par un toi aussi.

Ce n'est que lorsque j'ai quitté la pièce, que j'ai ouvert le livre et lu ceci:

A son long manteau noir,
A sa bague,
A son écharpe bleu,
A son beau visage.
Nicolas Rey.


Oui, on peut être écrivain et faire une faute d'orthographe.
Mais, à sa décharge, c'était la fin de la semaine!

5 commentaires:

  1. la classe ! c'est vrai que la faute d'orthographe fais un peu tiquer, mais la classe! tu lui as tapé dans l'oeil ; )

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  2. la faute d'orthographe la plus classe de la blogo...

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  3. Il écrit encore plus mal que moi mais quel homme ! ;)

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  4. Au fait, t'as été taguée chez moi ! Si le coeur t'en dit ;)

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  5. @ Papillote: oui, il a été troublé :-)

    @ Crevette: ouep!

    @ Gaby: oui, quel homme! Mais un peu intimidant car imprévisible dans ses réactions.

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