Après le tournage, l'avant-première en petit comité, voici l'épilogue de l'aventure Looking for Steven Spielberg. Entre parenthèses, je suis déçue que la vidéo ne soit plus disponible sur YouTube.
Lundi avait lieu la projection publique du court-métrage à la salle culturelle de Beach City avec l'équipe au grand complet, le réalisateur Benjamin Guillard et les acteurs principaux François Morel et Olivier Saladin. Réservation obligatoire au préalable. Sauf pour moi qui avait zappé la date. Et les personnes qui m'accompagnaient. Un peu de bagout au guichet: "on fait partie de l'équipe du film" et hop, nous voilà entrés.
Echange de banalités avec les principaux concernés en attendant que mon amie (aka petite vessie) ressorte des toilettes. Ce qui n'a pas été trop déstabilisant vu le caractère avenant de François Morel. Installés dans la salle, on apprend vite que les deux acteurs ne sont pas venus les mains vides. On a eu le droit à trois court-métrages qu'ils ont réalisé avant de conclure par Looking for Steven Spielberg.
Le premier intitulé, les pieds sous la table raconte l'histoire d'un veuf squattant chez son voisin midi et soir jusqu'à ce que ce même voisin lui dit ses quatre vérités. Je ne verrai plus le boudin-purée-banane de la même façon.
Le deuxième était assez original car constitué de dessins d'enfants avec en arrière-plan des photos. Le personnage principal, un ogre perd ses dents alors qu'il attrape un enfant. Il a la bonne idée de mettre ses dents sous son oreiller pour que la petite souris passe les chercher et lui donne suffisamment d'argent pour remplacer ses dents. Pour fêter son nouveau dentier, il entame la recette du moelleux d'enfant au choco-framboise. Il ne lui manque qu'un seul ingrédient que la voisine va lui fournir en lui laissant garder ses enfants à la dernière minute.
Le dernier, la pêche aux maquereaux fait appel au comique de situation et au burlesque et donc, c'est un peu plus dur de t'en parler par écrit. Simplement, il s'agit de deux petits garçons pêchant le maquereau et tout ce qu'il se passe autour d'eux: la plage, les différents passants, le vendeur de glaces et les deux filles aimant le flan pâtissier. Je retiendrai juste une citation qui m'a marqué: "j'adore le flan, ça me donne l'impression de mordre dans une fesse!". Pareil, je ne verrai plus un flan de la même façon.
Et puis après la projection de Looking for Steven Spielberg, il y a eu le temps des questions.
Et vu le niveau des questions, j'ai eu envie de décerner certains prix.
Dans la catégorie de la question pseudo-intellectuelle: "est-ce qu'au travers de votre film, ne traitez-vous pas de la question de l'anonymat quand on est une célébrité comme vous? Aimeriez-vous retourner dans l'anonymat?"
Ce à quoi François Morel a répondu par une citation de Jean d'Ormesson: "vous les journalistes, vous me posez les questions que vous voulez, eh bien moi, je vous donne les réponses que je veux." Il a ensuite enchaîné sur une anecdote du tournage et n'a pas du tout répondu à cette question.
Dans la catégorie de la question prévisible: "est-ce dans vos projets de reformer les Deschiens?"
Dans la catégorie de la question précoce: "est-ce que vous recherchez des figurants pour votre prochain tournage?", sachant que le futur projet de Benjamin Guillard est de tourner un long' toujours sur Beach City vers 2011.
Dans la catégorie de la question qui n'en est pas une: "je vous remercie de donner une si belle image de Beach City. Vraiment. C'est superbe. Et je n'ai pas de questions en particulier."
Lundi avait lieu la projection publique du court-métrage à la salle culturelle de Beach City avec l'équipe au grand complet, le réalisateur Benjamin Guillard et les acteurs principaux François Morel et Olivier Saladin. Réservation obligatoire au préalable. Sauf pour moi qui avait zappé la date. Et les personnes qui m'accompagnaient. Un peu de bagout au guichet: "on fait partie de l'équipe du film" et hop, nous voilà entrés.
Echange de banalités avec les principaux concernés en attendant que mon amie (aka petite vessie) ressorte des toilettes. Ce qui n'a pas été trop déstabilisant vu le caractère avenant de François Morel. Installés dans la salle, on apprend vite que les deux acteurs ne sont pas venus les mains vides. On a eu le droit à trois court-métrages qu'ils ont réalisé avant de conclure par Looking for Steven Spielberg.
Le premier intitulé, les pieds sous la table raconte l'histoire d'un veuf squattant chez son voisin midi et soir jusqu'à ce que ce même voisin lui dit ses quatre vérités. Je ne verrai plus le boudin-purée-banane de la même façon.
Le deuxième était assez original car constitué de dessins d'enfants avec en arrière-plan des photos. Le personnage principal, un ogre perd ses dents alors qu'il attrape un enfant. Il a la bonne idée de mettre ses dents sous son oreiller pour que la petite souris passe les chercher et lui donne suffisamment d'argent pour remplacer ses dents. Pour fêter son nouveau dentier, il entame la recette du moelleux d'enfant au choco-framboise. Il ne lui manque qu'un seul ingrédient que la voisine va lui fournir en lui laissant garder ses enfants à la dernière minute.
Le dernier, la pêche aux maquereaux fait appel au comique de situation et au burlesque et donc, c'est un peu plus dur de t'en parler par écrit. Simplement, il s'agit de deux petits garçons pêchant le maquereau et tout ce qu'il se passe autour d'eux: la plage, les différents passants, le vendeur de glaces et les deux filles aimant le flan pâtissier. Je retiendrai juste une citation qui m'a marqué: "j'adore le flan, ça me donne l'impression de mordre dans une fesse!". Pareil, je ne verrai plus un flan de la même façon.
Et puis après la projection de Looking for Steven Spielberg, il y a eu le temps des questions.
Et vu le niveau des questions, j'ai eu envie de décerner certains prix.
Dans la catégorie de la question pseudo-intellectuelle: "est-ce qu'au travers de votre film, ne traitez-vous pas de la question de l'anonymat quand on est une célébrité comme vous? Aimeriez-vous retourner dans l'anonymat?"
Ce à quoi François Morel a répondu par une citation de Jean d'Ormesson: "vous les journalistes, vous me posez les questions que vous voulez, eh bien moi, je vous donne les réponses que je veux." Il a ensuite enchaîné sur une anecdote du tournage et n'a pas du tout répondu à cette question.
Dans la catégorie de la question prévisible: "est-ce dans vos projets de reformer les Deschiens?"
Dans la catégorie de la question précoce: "est-ce que vous recherchez des figurants pour votre prochain tournage?", sachant que le futur projet de Benjamin Guillard est de tourner un long' toujours sur Beach City vers 2011.
Dans la catégorie de la question qui n'en est pas une: "je vous remercie de donner une si belle image de Beach City. Vraiment. C'est superbe. Et je n'ai pas de questions en particulier."
Les courts-métrages devaient être bien originaux ;) surtout celui de l'ogre! Prochaine figuration dans un long-métrage du coup? Et puis les questions après les projections me font souvent rire aussi...
RépondreSupprimerJ'aime bien l'entourloupe pour rentrer "on fait partie de l'équipe", ben on attend le tournage, on va dire comme ça alors !
RépondreSupprimer@ Caro: les courts-métrages étaient vraiment bons. Celui de l'ogre était teinté d'humour noir, ce qui m'a plu ;-)
RépondreSupprimerOuais, là, au risque de faire ma snob, j'étais un peu surprise du niveau des questions. Mais c'est parce que je ne suis pas habitué des avant-premières avec équipe de tournage. ça doit être ça!
@ mamzelle: l'entourloupe ne valait que pour moi
car les deux personnes qui m'accompagnaient ont vraiment fait partie de l'équipe du film.
C'est sympa comme idée, pourtant je ne suis pas très court-métrage (ok ça veut rien dire ça ^^), et puis j'adore François Morel !
RépondreSupprimerBah, tu as de tout dans les courts-métrages. Je me rappelle en avoir vu de la FEMIS, eh ben, j'étais plus que mal à l'aise. Ils étaient glauques, malsains et loin d'être grand public Brrr!
RépondreSupprimerMoi aussi, j'aime bien François Morel :-)