Ce mot-là est curieusement à la mode en ce moment. Certains le conjuguent au mois de juillet: les impatients juilletistes, d'autres au mois d'août: les courageux aoûtiens. Durant ces deux-mois-là, c'est le noman's land estival. Des vacances pour ceux qui travaillent, qui ont les moyens ou de la chance.
Pour ma part, il n'y aura pas de vacances pour moi cette année. Je n'appartiens à aucune des deux catégories citées ci-dessus. Comme l'année dernière. Et l'année d'avant. Et encore celle d'avant. Et après, je ne sais plus.
Les dernières vacances familiales remontent à un séjour d'une semaine en contrée autrichienne avec 14°C en moyenne. Un souvenir inoubliable! Que je me suis promis de ne plus renouveler! Oui, pour conserver l'émotion de la première fois, intacte.
Et depuis, pas grand-chose (en embellissant), plus rien (à vrai dire). J'ai passé mes étés à travailler: deux fois
exploitée
en stage et une fois en travail saisonnier. Mais curieusement, les vacances ne me manquent pas. D'une part, parce que je ne suis jamais partie en vacances avec - comment on appelle ça? - des amis vers des destinations de rêve. N'ayant aucun souvenir, comment ressentir le manque et la nostalgie? Et d'autre part, parce que j'ai la chance d'habiter à l'année au bord de la mer. Du coup, la question des vacances est tout de suite absurde. J'ai la mer, le soleil (un peu faux) et la chaleur (encore moins vrai) pourquoi fantasmer sur l'ailleurs?
Je vis dans un cadre touristique: je vois des bikinis, des tongues, des Peaux-Rouges, des torses velus, des ventres bombés, des seins cinquantenaires, des méduses échouées ou encore des jouets de plage colorés.
Je vis dans un cadre touristique: j'entends le ressac de la mer, les cris des gosses abandonnés aux clubs de plage, les plaintes des mouettes, les arnaqueurs de chouchous ou de granités, la cloche de Mémé Guignol, les câbles cognant rageusement contre les mâts, les harangueurs estivaux du marché ou encore les attractions nocturnes.
Je vis dans un cadre touristique: je sens le sable me brûler les pieds, la crème solaire, l'odeur des crêpes à un prix qui ferait rougir une bigoudenn, la chaleur du soleil sur ma peau blanche, le vent m'amenant des grains de sable dans les yeux ou encore l'odeur forte de la marée.
Pour l'instant, je m'en contente. Pour l'instant, ma situation n'est pas stable. Pour l'instant, j'ai encore le temps de prévoir mes futures vraies vacances. Ce n'est pas une chose qui presse.
Pour ma part, il n'y aura pas de vacances pour moi cette année. Je n'appartiens à aucune des deux catégories citées ci-dessus. Comme l'année dernière. Et l'année d'avant. Et encore celle d'avant. Et après, je ne sais plus.
Les dernières vacances familiales remontent à un séjour d'une semaine en contrée autrichienne avec 14°C en moyenne. Un souvenir inoubliable! Que je me suis promis de ne plus renouveler! Oui, pour conserver l'émotion de la première fois, intacte.
Et depuis, pas grand-chose (en embellissant), plus rien (à vrai dire). J'ai passé mes étés à travailler: deux fois
exploitée
en stage et une fois en travail saisonnier. Mais curieusement, les vacances ne me manquent pas. D'une part, parce que je ne suis jamais partie en vacances avec - comment on appelle ça? - des amis vers des destinations de rêve. N'ayant aucun souvenir, comment ressentir le manque et la nostalgie? Et d'autre part, parce que j'ai la chance d'habiter à l'année au bord de la mer. Du coup, la question des vacances est tout de suite absurde. J'ai la mer, le soleil (un peu faux) et la chaleur (encore moins vrai) pourquoi fantasmer sur l'ailleurs?
Je vis dans un cadre touristique: je vois des bikinis, des tongues, des Peaux-Rouges, des torses velus, des ventres bombés, des seins cinquantenaires, des méduses échouées ou encore des jouets de plage colorés.
Je vis dans un cadre touristique: j'entends le ressac de la mer, les cris des gosses ab
Je vis dans un cadre touristique: je sens le sable me brûler les pieds, la crème solaire, l'odeur des crêpes à un prix qui ferait rougir une bigoudenn, la chaleur du soleil sur ma peau blanche, le vent m'amenant des grains de sable dans les yeux ou encore l'odeur forte de la marée.
Pour l'instant, je m'en contente. Pour l'instant, ma situation n'est pas stable. Pour l'instant, j'ai encore le temps de prévoir mes futures vraies vacances. Ce n'est pas une chose qui presse.
Bonnes vacances aux concerné-es
et bienvenue à Beach City si tu as l'occasion de passer!
et bienvenue à Beach City si tu as l'occasion de passer!
Je comprend! Moi aussi je suis au chômage comme tu le sais, et moi aussi j'ai cette chance de vivre à l'année sur un lieu de vacances. Les tongs et les vacanciers, c'est mon quotidien. Mais ça ne m'empêche pas de rêver de "vraies" vacances, très très très loin, complètement coupée du monde. (mais ça reste juste un rêve...)
RépondreSupprimerPas facile en effet les périodes de cdd qui couvrent les périodes d'été... Et puis entre les boulots, c'est pas des vacances quoi. Courage! J'ai commencé à partir en vacances à l'âge de 26 ans, avant ça, comme toi, je bossais tous les étés ;)
RépondreSupprimerps : très sympa tes jeux de mots, je suis fan!
C'est vrai que quand on vit dans une station balnéaire, les vacances doivent moins manquer. Mais quand même. Je te souhaite d'en prendre le plus vite possible. Ca fait vraiment du bien de décompresser
RépondreSupprimerBen moi je suis pas au chômage mais quand je compte mes dernières vacances je me dis que c'était y'a longtemps..
RépondreSupprimerJe bosse trop et je ne prends pas de vacances de peur de rater quelque chose... de peur de perdre une affaire ... ou autre chose. Mais une fois faudra qu'on y pense non ??? Car la machine à parfois aussi besoin de se reposer ... tu ne pense pas ?
Mis à part l'an dernier où je suis partie en vacances en août, je ne suis plus partie l'été depuis un bon moment. je préfère de loin les mois de mai ou septembre ou même octobre: moins de touristes, moins cher, plus typique. L'expérience aoutienne de l'an dernier m'a a jamais détournée des vacnaces d'été.
RépondreSupprimerRahhh je t'envie, là je suis donc partie 4 jours en 8 ans.. j'adorerai vivre près de la mer!
RépondreSupprimeren fait, ce n'est aps tant de partir, mais plutôt de ne pas travailler et de le reposer.
RépondreSupprimer@ Kate: Bienvenue ici! Pour moi, aussi les vacances dépaysantes restent encore du domaine du rêve.
RépondreSupprimer@ Caro: 26 ans? Bon, j'ai encore un petit peu de la marge! Et puis, ce n'est pas parce que j'ai terminé mon CDD que je suis en vacances... Merci pour ton compliment.
@ emanu124: merci Manu! Partir en vacances demande des moyens et de voir à long terme. Je n'ai malheureusement ni l'un ni l'autre pour le moment.
@ Sekhmet: je suis bien d'accord, d'autant plus si tu as la chance de travailler.
@ Alice: faut dire que c'est culturel en France, les vacances estivales. Si tu n'as pas prévu de partir en vacances, on te regarde un peu bizarrement. Je suis bien d'accord avec toi pour des vacances en basse saison: Beach City est très agréable au mois de septembre!
@ Gazelle: pas beaucoup de vacances pour toi aussi, apparemment.
@ Pimousse: je tiendrai ton discours quand j'aurai une situation stable et que je serai 'casée'. Car moi, pour l'instant, je veux travailler!! :-)