Dédicace à Gazelle et à Marinette...
En regardant mes mollets assez mollets et mes cuisses absolument moelleuses, on pourrait en conclure que je ne suis pas ce qu'on appelle à proprement parler une sportive. Ouh là, non! D'abord, je me demande qui a bien pu inventer le sport? Que lui est-il passé par la tête ce jour-là, à l'inventeur du sport? Et le sport, pour quoi faire? Car je n'ai jamais réussi à cerner l'intérêt de l'activité sportive. Tu vas me dire, pour s'aérer l'esprit, pour se dérouiller le corps et les articulations et pour canaliser son énergie (pour les hyperactif-ves). Si tu es téméraire, tu me lanceras un: "pour le plaisir de se dépenser". Faudrait m'expliquer la recette: j'ai toujours souffert quand j'ai été obligée de faire du sport. Sport n'a jamais été synonyme de plaisir, mais plutôt d'obligation. Oui, je ne dis pas faire du sport mais être obligée de faire du sport. Cette tournure de phrase s'applique à mon cas personnel. Mais peut-être d'autres se reconnaîtront.
Obligée car depuis la primaire, j'aisubi suivi les exercices physiques. Cela a continué jusqu'au lycée.
Tennis (la coupe à la MacGyver du moniteur)
Voile (les vestiaires qui ne sentaient pas la rose, les gilets de sauvetage collants, les chaussures alourdies par le sable et l'eau)
Ski (niveau flocon de neige [oui, il y a quelque chose avant la première étoile], c'est-à-dire tenir debout sur des skis et... c'est tout!)
Handball (il y en a qui étaient à l'aise avec leurs corps, non, non, je ne dirai rien de plus)
GRS (où tu danses avec des rubans et tu fais mumuse avec des ballons et des cerceaux)
Natation
Volley (ou comment j'ai découvert que j'étais ballonphobe; depuis ça va mieux, merci de t'inquiéter!)
Ping-pong (pardon, tennis de table. Je suis tombée sur des puristes l'autre fois et depuis je disping-pong tennis de table)
Escalade (l'exercice où ma souplesse et mon agilité ont pu s'exprimer avec panache)
Aviron (cadre agréable)
Gymnastique (le mystère des barres parallèles trop hautes pour mon 1m50 de l'époque est resté entier)
Endurance
Vitesse
Danse
Roller
Badminton (bon, allez, j'avoue, un plaisir estival dans le jardin avec un filet invisible et un frangin au taquet)
Athlétisme (saut en longueur, saut en hauteur,saut en largeur)
Lancer de javelot (retour atypique aux Olympiades de 700 av J.C)
Lancer de disque
Lancer de poids
L'ultimate (avec frisbee)
Baseball
Eh pour quelqu'un aussi souple et gracieuse qu'un bâton de bois, la liste commence à peser. Non?
J'ai eu de la chance car l'éducation nationale m'a offert une pratique des sports les plus divers. J'ai quand même échappé de peu au rugby et à la lutte. Sous la pression parentale, j'ai été obligé de me sportiver un petit peu en dehors des cours. Pour le handball, c'était une histoire de copines, pour la natation, il s'agissait d'une résolution personnelle, solitaire et infaillible tous les vendredis soirs après 7h de cours. Je faisais des longueurs pendant 1h30. Quand j'y repense, je me trouvais super courageuse.
Si l'éducation nationale m'a offert tout une palette d'activités sportives à pratiquer, elle m'a également offert de sacrés numéros en prof de sport. Je pense que plus personne n'en voulait. Au collège, cela n'a pas été compliqué puisque j'ai eu le même pendant quatre longues années. Le genre de type courant après les U.V, le botox et Cie. Le vieux beau courant après sa jeunesse obsolète et testant son pouvoir de séduction auprès des néo-adolescentes de ma classe. Même s'il connaissait mon tuteur, cela ne voulait pas dire que j'étais la chouchoute. Ce prof se contentait de superviser voire de surveiller ses cours, intervenant le minimum auprès du groupe des moins-bons et des en-dessous-de-la-moyenne dont je faisais partie. Il se montrait plus intéressé envers ceux et celles qui faisaient 8 tours de stades, lançaient correctement le javelot et réalisaient impeccablement le service coupé-double revers auping-pong tennis de table.
Mon entrée au lycée m'a fait rencontré un autre modèle de prof de sport: le show-man. Ses cours n'étaient que prétexte à la libre expression, la sienne, et à son show. Détestant la discrétion et le sérieux, ce prof n'a jamais cessé d'être fantasque et farfelu. Comme dans tout spectacle de cirque, il y avait les bouffons et les cibles favorites. Chacun avait son surnom. Le Hubert de la classe était surnommé OSS 117; le patronyme de cet héros frenchy étant Hubert Bonisseur de la Bath. Celui qui souriait bêtement quand il était gêné était appelé affectueusement le niais. Quant à moi, j'ai longuement été suspectée d'être amoureuse de mon compagnon d'escalade.
L'année suivante, j'ai fait connaissance avec le prof transparent et triste comme un bonnet de nuit. J'ai toujours eu l'impression qu'il était sous antidépresseurs car il montrait une telle envie de croquer la vie à pleines dents lors de ses cours. Que tu sois présent ou absent, c'était un peu la même chose. Il se contentait, lui, pour le coup de faire acte de présence: je suis là, je fais l'appel, vous prenez vos raquettes deping-pong tennis de table et on y va! Je n'ai grand chose à rajouter sur lui.
L'année du bac, une fois n'est pas coutume, j'ai eu une madame en prof de sport. Et je peux dire que cela a changé pas mal de choses. Je ne saurais pas dire si parce que c'était une femme ou si c'était grâce à son caractère. Choquée, j'ai découvert une prof qui prenait part aux exercices qu'elle nous faisait faire au lieu deglander superviser le cours contrairement à ses collègues masculins. Surprise, j'ai découvert une prof très à l'écoute des-moins-bons et des-en-dessous-de-la-moyenne et attentive aux moindres progrès. Ce climat qu'elle a su instauré lors de ses cours me donnait envie d'aller en sport. C'est ainsi que j'ai pris confiance en moi et que je n'ai pas perdu de point au bac.
Malgré tout, il y a quelques sports que j'aimerai pratiquer si j'avais le courage, la motivation, la folie tels que la danse africaine (pour avoir assisté à une représentation), le badmington et peut-être retenter le handball... je crois que c'est tout! Faut pas trop m'en demander, je ne suis pas à proprement parler une sportive. Pour quoi faire?
En regardant mes mollets assez mollets et mes cuisses absolument moelleuses, on pourrait en conclure que je ne suis pas ce qu'on appelle à proprement parler une sportive. Ouh là, non! D'abord, je me demande qui a bien pu inventer le sport? Que lui est-il passé par la tête ce jour-là, à l'inventeur du sport? Et le sport, pour quoi faire? Car je n'ai jamais réussi à cerner l'intérêt de l'activité sportive. Tu vas me dire, pour s'aérer l'esprit, pour se dérouiller le corps et les articulations et pour canaliser son énergie (pour les hyperactif-ves). Si tu es téméraire, tu me lanceras un: "pour le plaisir de se dépenser". Faudrait m'expliquer la recette: j'ai toujours souffert quand j'ai été obligée de faire du sport. Sport n'a jamais été synonyme de plaisir, mais plutôt d'obligation. Oui, je ne dis pas faire du sport mais être obligée de faire du sport. Cette tournure de phrase s'applique à mon cas personnel. Mais peut-être d'autres se reconnaîtront.
Obligée car depuis la primaire, j'ai
Tennis (la coupe à la MacGyver du moniteur)
Voile (les vestiaires qui ne sentaient pas la rose, les gilets de sauvetage collants, les chaussures alourdies par le sable et l'eau)
Ski (niveau flocon de neige [oui, il y a quelque chose avant la première étoile], c'est-à-dire tenir debout sur des skis et... c'est tout!)
Handball (il y en a qui étaient à l'aise avec leurs corps, non, non, je ne dirai rien de plus)
GRS (où tu danses avec des rubans et tu fais mumuse avec des ballons et des cerceaux)
Natation
Volley (ou comment j'ai découvert que j'étais ballonphobe; depuis ça va mieux, merci de t'inquiéter!)
Ping-pong (pardon, tennis de table. Je suis tombée sur des puristes l'autre fois et depuis je dis
Escalade (l'exercice où ma souplesse et mon agilité ont pu s'exprimer avec panache)
Aviron (cadre agréable)
Gymnastique (le mystère des barres parallèles trop hautes pour mon 1m50 de l'époque est resté entier)
Endurance
Vitesse
Danse
Roller
Badminton (bon, allez, j'avoue, un plaisir estival dans le jardin avec un filet invisible et un frangin au taquet)
Athlétisme (saut en longueur, saut en hauteur,
Lancer de javelot (retour atypique aux Olympiades de 700 av J.C)
Lancer de disque
Lancer de poids
L'ultimate (avec frisbee)
Baseball
Eh pour quelqu'un aussi souple et gracieuse qu'un bâton de bois, la liste commence à peser. Non?
J'ai eu de la chance car l'éducation nationale m'a offert une pratique des sports les plus divers. J'ai quand même échappé de peu au rugby et à la lutte. Sous la pression parentale, j'ai été obligé de me sportiver un petit peu en dehors des cours. Pour le handball, c'était une histoire de copines, pour la natation, il s'agissait d'une résolution personnelle, solitaire et infaillible tous les vendredis soirs après 7h de cours. Je faisais des longueurs pendant 1h30. Quand j'y repense, je me trouvais super courageuse.
Si l'éducation nationale m'a offert tout une palette d'activités sportives à pratiquer, elle m'a également offert de sacrés numéros en prof de sport. Je pense que plus personne n'en voulait. Au collège, cela n'a pas été compliqué puisque j'ai eu le même pendant quatre longues années. Le genre de type courant après les U.V, le botox et Cie. Le vieux beau courant après sa jeunesse obsolète et testant son pouvoir de séduction auprès des néo-adolescentes de ma classe. Même s'il connaissait mon tuteur, cela ne voulait pas dire que j'étais la chouchoute. Ce prof se contentait de superviser voire de surveiller ses cours, intervenant le minimum auprès du groupe des moins-bons et des en-dessous-de-la-moyenne dont je faisais partie. Il se montrait plus intéressé envers ceux et celles qui faisaient 8 tours de stades, lançaient correctement le javelot et réalisaient impeccablement le service coupé-double revers au
Mon entrée au lycée m'a fait rencontré un autre modèle de prof de sport: le show-man. Ses cours n'étaient que prétexte à la libre expression, la sienne, et à son show. Détestant la discrétion et le sérieux, ce prof n'a jamais cessé d'être fantasque et farfelu. Comme dans tout spectacle de cirque, il y avait les bouffons et les cibles favorites. Chacun avait son surnom. Le Hubert de la classe était surnommé OSS 117; le patronyme de cet héros frenchy étant Hubert Bonisseur de la Bath. Celui qui souriait bêtement quand il était gêné était appelé affectueusement le niais. Quant à moi, j'ai longuement été suspectée d'être amoureuse de mon compagnon d'escalade.
L'année suivante, j'ai fait connaissance avec le prof transparent et triste comme un bonnet de nuit. J'ai toujours eu l'impression qu'il était sous antidépresseurs car il montrait une telle envie de croquer la vie à pleines dents lors de ses cours. Que tu sois présent ou absent, c'était un peu la même chose. Il se contentait, lui, pour le coup de faire acte de présence: je suis là, je fais l'appel, vous prenez vos raquettes de
L'année du bac, une fois n'est pas coutume, j'ai eu une madame en prof de sport. Et je peux dire que cela a changé pas mal de choses. Je ne saurais pas dire si parce que c'était une femme ou si c'était grâce à son caractère. Choquée, j'ai découvert une prof qui prenait part aux exercices qu'elle nous faisait faire au lieu de
Malgré tout, il y a quelques sports que j'aimerai pratiquer si j'avais le courage, la motivation, la folie tels que la danse africaine (pour avoir assisté à une représentation), le badmington et peut-être retenter le handball... je crois que c'est tout! Faut pas trop m'en demander, je ne suis pas à proprement parler une sportive. Pour quoi faire?
:) à ce stade là, je sais pas ce que je peux faire pour toi :P
RépondreSupprimeron peut dire que tu as tout essayé !! (ou presque)
héhéhé copine de ballonphobe!!! une horreur toute ma scolarité... même encore maintenant on me balance une balle ou un ballon, j'esquive et je la laisse tomber! J'étais plus sport individuel, j'ai quand même fait de la gymnastique pendant 11 ans, à un niveau moyen, faut pas croire. La natation ausi j'aime beaucoup, fuut un temps comme toi où j'enchainais les longueurs. Sinon la danse ça me tenterait bien, sûrement grâce à une influence tinkesque ;)
RépondreSupprimerça s'appelle de la perseverance d'essayer autant de sports ! le pire c'est le volley je crois. ça te flingue les bras... horrible
RépondreSupprimerje vois que tu as comme moi essayé un peu tout et n'importe quoi et que c'est donc en connaissance de cause que tu as renoncé au sport. Félicitations!
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai eu des profs de sports originaux (le pire était en primaire un ancien para, et la médaille d'argent du pire au collège un fou qui nous faisait forcer et qui a cassé le bras de mon meilleur ami, et la médaille de bronze toujours au collège un psychopathe qui nous avait fait courir 45 minutes sous la neige et toute la classe avait été absente une semaine pour cause de maladie!)
Mais quels que soient les profs ils avaient tous un point commun: il ne faisait jamais l'exercice eux-mêmes, même pour nous montrer il prenait un élève pour faire la démonstration!
As-tu essayé le jeu de paume ?
RépondreSupprimerAu lycée j'avais un prof de sport qui avait fait les J.O pour le volley, quand on y jouait c'était un pur plaisir de le voir participer, on s'imaginait dans "Jeanne et Serge"
BOULET DE CANON !!!!!!
Hiiinnn
RépondreSupprimerC'est plus de l'amour c'est de la rage..
Faut que Gazelle lise cet article...
Alors oui le prof que tu as fait une grande différence et contrairement à Marinette je pense qu'on peut encore te sauver moi :p
RépondreSupprimerOuep fait du sport avec moi, tu seras réconciliée ;)
@ Marinette: me dit pas que je suis un cas désespéré!!?? :-P
RépondreSupprimer@ Caro: pour le ballon, ça va mieux! Et 11 ans de gym même niveau moyen, comme tu dis, ce n'est pas rien.
@ la perchée de service: mes bras s'en souviennent encore :-D sans compter ceux qui servaient comme des bourrins!
@ Sarah: bienvenue! eh ben, toi aussi, tu es tombée sur des cas. Et après réflexion, rares les profs de sport que j'ai eu qui ne faisaient pas l'exercice; bande de fainéants!
@ Electromenagere: non je n'ai pas essayé le jeu de paume. Jeanne et Serge coup de foudre au match de volleyball; Jeanne et Serge amour dès le premier regard! Héhé je suis fan!
@ emanu124: de la rage, tu exagères :-) tu trouves? Mais je dirai que ce n'est pas de l'amour non plus :-P
@ Gazelle: ouf! je n'ai pas l'air d'un cas désespéré en sport! Alléluia! :-)
je trouve que pour une non-sportive tu en as déjà fait beaucoup ! J'ai écrit le même type d'article l'année dernière sur mon blog... et je suis arrivée à la même conclusion.
RépondreSupprimerBienvenue au Club !
Bah oui, je trouve aussi finalement. Quand je liste tous les sports que j'ai exercé depuis la primaire, ça en fait un paquet! Faudrait que j'aille le lire alors :-)
RépondreSupprimerJuste parce que ça colle PILE POIL à la situation, je rentre ce soir de la piscine, et fait une private joke sur facebook (je passe les détails), là dessus chéri réagit. ça donne ça :
RépondreSupprimerC à 20 :32 rentre de la piscine. Et en passant, a nagé dans la même ligne que Bob l'éponge...
P à 20:46 12 février via Facebook Mobile
mais qu'est-ce que c'est que cette manie de faire du sport bordel?
C, à 21:28 le 12 février
De la DE-TEN-TE bordel de putain d'chiotte
Voilà... En fait j'ai pas non plus la réponse, ça fait du bien, c'est tout, enfin, jusqu'à ce quelqu'un vienne critiquer la chose. Le truc c'est que ça s'explique pas, pour comprendre faut en faire...
Bienvenue ici! Non mais je conçois parfaitement que le sport peut détendre certain-es. Par contre ton copain a l'air de partager mon avis :-)
RépondreSupprimer