Texte à demi-fictif
- Nan mais tu as vu l'heure??
- Oui et alors??
- Et alors?? Mais il est deux heures du matin!!
- ...
- C'est à cette heure-ci que tu te décides à écrire un billet?
- Ecrire est un bien grand mot pour l'heure et pour une insomniaque comme moi. D'ailleurs au moment où je tape ces quelques signes, je ne sais même pas comment ça va se terminer. Je ne sais pas comment TOUT va se terminer.
- Rhoo! Et voilà que tu nous tapes la déprime!
- Quoi la déprime? Nan plutôt les questions existentielles!
- Les questions existentielles, mon cul!
- Bah oui les questions existentielles. Je philosophe à deux heures du matin. C'est mon heure quand je ne dors pas. Ma capacité à me prendre la tête atteint son paroxysme quand il est deux heures.
- Et tu penses à quoi? à qui?
- Je pense à mon boulot qui me fait chier de plus en plus, à mes études qui n'en sont plus vraiment, aux gens que j'aime qui ne sont plus disponibles, à mon téléphone muet, à l'envie de fuir...
- Mais encore?
- Aux décisions qui se rapprochent à vitesse grand V et qu'il faut que je prenne à bras le corps.
- Quels genres de décisions?
- Les genres de décisions qui me font peur. Ces derniers jours, j'ai reçu quelques électrochocs autour d'un verre, de plusieurs même. Non, pas le genre de révélation que tu as quand tu as trop bu. Non, celles qui restent même après la gueule de bois. Bref, ce n'est pas trop mon truc de prendre de grandes décisions. Faut dire que ça ne m'est jamais arrivé.
- Y a-t-il quelque chose que je puisse faire?
- Si je ne suis pas motivée, tu ne risques pas de l'être. Donc, il n'y a rien que tu puisses faire pour moi.
- Arrêtes de te foutre de moi!
- ...
- Que t'arrive-t-il?
- Rien. C'est peut-être ça le problème.
- Tu m'énerves, je ne comprends rien.
- Je suis désolée, mais je ne peux rien te dire maintenant. Mais promis, je te tiens au courant dès que ma vie avance.
Je te tiens au courant dès que ma vie avance. Dès que ma vie avance.
- Oui et alors??
- Et alors?? Mais il est deux heures du matin!!
- ...
- C'est à cette heure-ci que tu te décides à écrire un billet?
- Ecrire est un bien grand mot pour l'heure et pour une insomniaque comme moi. D'ailleurs au moment où je tape ces quelques signes, je ne sais même pas comment ça va se terminer. Je ne sais pas comment TOUT va se terminer.
- Rhoo! Et voilà que tu nous tapes la déprime!
- Quoi la déprime? Nan plutôt les questions existentielles!
- Les questions existentielles, mon cul!
- Bah oui les questions existentielles. Je philosophe à deux heures du matin. C'est mon heure quand je ne dors pas. Ma capacité à me prendre la tête atteint son paroxysme quand il est deux heures.
- Et tu penses à quoi? à qui?
- Je pense à mon boulot qui me fait chier de plus en plus, à mes études qui n'en sont plus vraiment, aux gens que j'aime qui ne sont plus disponibles, à mon téléphone muet, à l'envie de fuir...
- Mais encore?
- Aux décisions qui se rapprochent à vitesse grand V et qu'il faut que je prenne à bras le corps.
- Quels genres de décisions?
- Les genres de décisions qui me font peur. Ces derniers jours, j'ai reçu quelques électrochocs autour d'un verre, de plusieurs même. Non, pas le genre de révélation que tu as quand tu as trop bu. Non, celles qui restent même après la gueule de bois. Bref, ce n'est pas trop mon truc de prendre de grandes décisions. Faut dire que ça ne m'est jamais arrivé.
- Y a-t-il quelque chose que je puisse faire?
- Si je ne suis pas motivée, tu ne risques pas de l'être. Donc, il n'y a rien que tu puisses faire pour moi.
- Arrêtes de te foutre de moi!
- ...
- Que t'arrive-t-il?
- Rien. C'est peut-être ça le problème.
- Tu m'énerves, je ne comprends rien.
- Je suis désolée, mais je ne peux rien te dire maintenant. Mais promis, je te tiens au courant dès que ma vie avance.
Je te tiens au courant dès que ma vie avance. Dès que ma vie avance.
Pour un dialogue matinal, c'est très philosophique ! Je suis incapable de former des phrases comme ça au réveil ! La tête dans le chocolat, le moral dans les tartines :p
RépondreSupprimerJ'veux retourner me coucheeer !
comme moi, je mets beaucoup de temps à émerger, beaucoup de temps. Mais pour ce texte-là, je l'ai tapé avant d'aller dormir.
RépondreSupprimerCh'ai pas ce qui se passe ce soir mais il y a un vent de pffffouu général qui soufle sur les blogs !
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