Un an ou les nuits sonores 2007

Il y a un an jour pour jour, j'assistai à la nouvelle édition du festival des Nuits Sonores à Lyon. En plus de trois jours extraordinaires de concerts non-stop, j'ai découvert qu'un garçon (un faux Lyonnais) m'attendait dans sa vie.

Alors comme c'est dimanche, je ne me foule pas trop et c'est pour cela que je poste un billet que j'avais écrit il y a un an dans le train au retour.

Je savais ce qui m'attendait. Je savais que je prenais un risque. J'avais longuement évalué la situation depuis le mois de mars au moins. Donc, je connaissais les conséquences. Et voilà, le résultat: contaminée par le virus des Nuits Sonores...

Symptômes?
-mal au dos
-jambes engourdies
-oreilles qui bourdonnent

Les Nuits Sonores ont été magiques. Malgré une météo défavorable le premier jour, on s'est rattrapés en trouvant des lieux couverts et insolites comme prétexte à des apéros sonores.

Jeudi soir: sur une péniche, La Marquise avec Klanguage: 6 morceaux brefs et intenses après une heure de réglages en tous genres. Nous, confortablement installés dans des vieux fauteuils de cinéma, une despé à la main. Ambiance tamisée et on ne peut pas dire intimiste puisqu'on s'est vite retrouvés à se marcher dessus.

Vendredi soir: la Nuit 3 aux Subsistances avec 3 scènes: l'Esplanade, le Hangar et la Verrière, dernière scène où l'on a passé la majorité du temps. Cadre exceptionnel qui nous a fait penser à d'anciennes Halles.

Da Fresh a débuté la soirée et son set d'une heure à été l'occasion d'une petite mise en jambes.

Un Apparat sautillant derrière son portable lui a succédé.

Ensuite Loco Dice a accéléré le rythme et a attiré de plus en plus de monde.

Damian Lazarus nous a un peu ennuyé par un live trop répétitif et trop monotone. Peut-être aussi parce que l'on avait hâte de voir les reines qui passaient en dernier.

La première (Ellen Allien) remuante, nous a livré un mix minimal à souhait, rageur et énergique avant de boucler son set par un morceau, synonyme de bouquet final.

La deuxième (Miss Kittin) lui a succédé aux platines, le sourire aux lèvres. J'ai retrouvé la touche Miss Kittin: un mix minimal, un micro et un jeu ininterrompu avec la foule. Elle a commencé par une superbe reprise de I feel love de Donna Summer. Et petit clin d'oeil à son ami The Hacker en posant sa voix insolente sur le morceau Flesh & Bones.

On est partis 10 minutes avant la fin. Le jour commençait à se lever et dévoilait déjà les restes d'une nuit agitée.

Samedi soir: direction l'ampithéâtre de l'Opéra de Lyon pour assister au live de Para One et de Tacteel. On a été déçus par cette performance de deux heures environ. Envahis par des boîtes à sons, ils nous ont livré un amas de bruits, de sons distordus sans aucune cohérence, aucun rythme qui justifiait une sorte de fil conducteur mélodique.

Puis, après quelques errances dans le centre de Lyon, guidés uniquement par le son surgissant de chacun des coins de rue, on est arrivés au bout de la montée Grande Côte où jouaient PH Neutre et Frother, des Djs locaux, il me semble; charismatiques et complices avec un public déjà ivre. On est restés jusqu'à ce que la nuit tombe avec en arrière-plan une vue panoramique de Lyon et de ses lumières.