05 février 2008

Livre

Au fur et à mesure de mes études, on m'a appris qu'une bonne littéraire ne se déplace jamais sans un livre planqué dans son sac à main. Voilà, pourquoi j'ai (presque) toujours un livre sur moi. Pour me réconforter et calmer mes éventuelles boulimies de lecture. Je lis n'importe où: sur le quai, dans le train, dans le bus,... Même si rien ne vaut mon canapé ou mon lit. N'importe comment: debout, assise en tailleur, allongée sur ma serviette de plage, un crayon de bois à la main. Pour noter des citations qui me font écho, qui me parlent. Je lis en faisant abstraction de tout ce qu'il y a autour: les conversations des gens, le bruit des freins, des portes et le son grésillant provenant des oreillettes. Je lis concentrée sur les mots, les phrases où je cherche des yeux le point final. Je lis en diagonale parfois, l'esprit ailleurs. Je lis plus vite que les lignes. Je fais des retours en arrière: une fois, deux fois,...
L'histoire m'ennuie et son enchaînement me paraît trop lent? Poussée par l'ennui parfois, par la curiosité souvent, je lis la dernière page, les dernières phrases. Mais cela ne remet pas en question ma lecture. De temps à autre, je lis la fin au début et le début à la fin. Et peut-être juste le début et la fin. Je dissèque le livre comme un scientifique dans son laboratoire. Peut-être juste pour avoir le plaisir de reconstituer le puzzle. Je manipule le livre comme parfois le livre nous manipule. J'aime avoir le dernier mot!

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